Des étoiles qui chantent

Des étoiles qui chantent
Textes premiers

Faire encore voyager ces écrits qui ont traversé le Temps.
Les partager dans l’intimité, parce qu’ils nous touchent et nous semblent si proches.

Notre choix se porte sur 2 livres rassemblés dans un ouvrage édité en 2018 intitulé
Territoires chamaniques : Premiers temps, espaces premiers

Ce livre est le fruit d’un long travail de récolte de chants et de poèmes oraux.
Kenneth White nous introduit avec jubilation à une poésie première, qui n’a cessé de nourrir, à travers le monde, un sentiment de proximité avec les choses et les êtres.

Kenneth White, (1936-2023) poète, écrivain et professeur d’Université, est « l’inventeur » de la géopoétique.
Selon lui, « le but de la géopoétique est de renouveler chez l’être humain la perception du monde, de densifier sa présence au monde. »

Nous sommes les étoiles qui chantent
nous chantons avec notre lumière
nous sommes des oiseaux de feu
nous volons au-dessus du ciel
notre lumière est une voix

Touchants dans leur simplicité, profonds et naïfs à la fois, ces premiers textes écrits de l’Humanité sont une invitation à la contemplation de ce qui nous entoure, notamment la Nature, mais aussi une invitation à réfléchir à notre condition humaine et commune.

Notre envie est de mettre en lumière ces écrits, souvent gravés sur de la pierre ou de l’os.
Nous avons sélectionné quelques textes pour leur épure et leur universalité.
Nous les laisserons respirer en alternant des passages, musicaux, vocaux, improvisés ou non.
Cela dans le but d’aider le spectateur à s’imprégner du texte, de se l’approprier en lui laissant le temps d’intégrer les mots souvent simples mais qui vont toujours à l’essentiel.

Ce que nous imaginons

Notre volonté de création est poussée par la simplicité réjouissante qui se dégage de ces mots, alliée à leur profondeur qui crée le relief de notre humanité. Nous souhaitons nous appuyer sur l’aspect brut de cette poésie pour imaginer la mise en scène et en espace.

Cela signifie qu’il s’agira d’une forme performative intimiste. A la fois, parlée, chantée et musicale.
La scénographie s’appuiera sur les éléments naturels environnants le lieu du jeu.
Dans cette même perspective, il n’y aura pas de sonorisation. La matière première de la création s’appuiera sur les voix des comédiennes et les sons de quelques instruments de musique acoustique : shruti box, saxophone, pandeiro…

Dans la lignée de la géopoétique, nous chercherons à rendre palpable l’invisible.
La présence du livre sur scène nous reliera concrètement à la question de la transmission, à la traversée des âges.

Nous nous inspirons de la pensée de Starhawk, éco-féministe, et en particulier de sa manière de définir la magie pour nous mettre en jeu dans cette proposition artistique :
« Dans le langage de la magie le symbole n’a pas de signification intellectuellement assignée, c’est un indicateur qui dit : « Regardez, faites attention à cette chose. » ».

Cette création pourra également être l’occasion d’échanger autour de ce que le livre rend possible : la transmission d’une parole ancienne et tout ce que cela implique de manière réflexive pour la société d’aujourd’hui. En miroir, comment les lieux de transmission d’aujourd’hui font exister cette question pourra trouver un écho dans les écoles, collèges ou médiathèques où nous créerons ou jouerons.

Informations techniques :

Forme choisie : Performance intimiste en duo ; textes et passages musicaux
Durée: 45mn
Public : tout public à partir de 10 ans
Spectacle nécessitant de l’intimité jauge limitée (80 max)